Franchement, qui aurait parié là-dessus ? La marche rapide, ce sport qu’on associait encore il y a quelques années aux retraités en survêt et aux champions d’hippodrome en collant fluo… est en train de devenir la nouvelle coqueluche du fitness urbain. Et pas juste un petit engouement passager. Non, une vraie tendance de fond.
Partout en France, des groupes se forment, des applis fleurissent, et même les grandes marques s’y mettent. À Paris, sur les quais, à Lyon au parc de la Tête d’Or, à Bordeaux sur les quais des Chartrons… tu croises de plus en plus de gens en mode “marche rapide”, concentrés, bras bien gainés, foulée dynamique. Si tu veux creuser un peu plus sur cette tendance outdoor et ce que propose la rando au sens large, tu peux jeter un œil à cette ressource bien fichue : https://www.sportsnature.org. C’est clair, la marche rapide a le vent en poupe.
Mais pourquoi ça plaît autant, au fond ?
Déjà parce que c’est accessible. Pas besoin de matos à 800 balles, pas besoin de niveau olympique, pas besoin d’aller à la salle. T’as une paire de baskets correctes ? C’est bon. Et surtout : *ça marche*. Littéralement. Tu veux brûler des calories sans ruiner tes genoux ? Améliorer ton cardio sans t’asphyxier au bout de trois minutes ? Retrouver un peu de forme sans te dégoûter du sport au bout de deux séances ? La marche rapide, c’est pile dans ce créneau-là.
Et puis c’est ultra modulable. Tu peux en faire seul(e) avec un podcast dans les oreilles, en groupe avec une ambiance bonne franquette, ou même en duo en mode papotage (oui oui, même en transpirant un peu). Tu choisis ton terrain de jeu : ville, forêt, bord de mer, tour du quartier… Ça tient dans un créneau de 30 minutes comme dans une rando de 10 bornes. Pratique, non ?
Comment s’y mettre sans faire n’importe quoi ?
Ok, c’est simple, mais pas n’importe comment non plus. Pour que ce soit vraiment efficace – et que tu ne te retrouves pas avec une tendinite au tibial antérieur (oui, ça existe) – y’a deux-trois trucs à savoir.
1. Choisis de bonnes chaussures. Pas forcément des running avec amorti XXL, mais des chaussures souples, légères, avec une bonne accroche. Certaines marques font des modèles spécifiques “marche sportive”. Le plus important : le confort. Essaie-les. Marche avec. Si ça frotte dès le début, oublie.
2. La posture, c’est la base. Redresse-toi, regard droit devant, épaules relâchées. Et surtout : utilise tes bras. Fléchis-les à 90°, balance-les naturellement d’avant en arrière. Ça booste ton rythme et ça stabilise ton corps. Ça peut paraître bizarre au début, mais tu vas voir, on s’y fait vite.
3. Commence tranquille, mais régulier. Vise deux ou trois séances par semaine de 30 à 45 minutes. L’idée, c’est de pouvoir parler en marchant… mais pas chanter. Si t’es essoufflé comme après un sprint, t’es allé trop fort. Ralentis. Ce n’est pas une course, c’est une progression.
Et au bout de quelques semaines…
…tu vas sentir la différence. Meilleure énergie, jambes plus toniques, souffle plus stable, dos moins douloureux. Même le moral suit. Y’a un côté méditatif à marcher vite, tu verras. Perso, après 20 minutes, j’ai souvent des idées qui me viennent, des décisions que je prends plus clairement. Et j’ai remarqué aussi : mon sommeil est meilleur les soirs où j’ai marché. C’est pas une science exacte, mais franchement… coïncidence ?
Alors, tenté ?
Si t’hésites encore, dis-toi ça : c’est peut-être le sport le plus sous-coté du moment. Pas tape-à-l’œil, pas spectaculaire… mais diablement efficace. Et agréable. Et simple. Et gratuit. Bref, c’est rare un combo comme ça.
Allez, la prochaine fois que tu vois un groupe de gens marcher vite avec détermination, ne te moque pas : rejoins-les. Ou trace ta route solo, mais essaie. Sérieusement, essaye.
Tu risques d’être surpris.